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Par la fenêtre, dehors et dedans.
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28 août 2009

Insomnie

Insomnie
La voix de Brian Molko me sussure des soirées orgiaques, lourdes et lentes, aux exaltations pesantes.. Je cherche les mots, il n'en est pas assez pour exprimer la calme explosion de couleurs qui se déroule, au ralenti, dans la nuit spatiale et cotonneuse....
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9 décembre 2008

Prémices divers (3).

Prémices divers (3).
D'autres ombres se découpent dans la mienne. Ce sont des branchages. Il fait froid et ils s'enchevêtrent. Des créatures d'un autre placard s'y meuvent, le regard malicieux. Et ces êtres muets se lovent comme de gros chats, se blotissent et ondulent en...
12 septembre 2009

Être, verbe d'état.

Être, verbe d'état.
Mon corps est rond et tendre. Vous pouvez le désirer, vous pouvez l'embrasser, laisser vos mains courir sur mon ventre, mes hanches, ma poitrine, mes fesses, l'intérieur de mes cuisses, et vos baisers fleurir, s'épanouir, s'alanguir au détour de ma nuque,...
18 novembre 2008

Le pull-over.

Le pull-over.
Il est de ces musiques qui ne vous adoptent pas tout de suite. Elles s'insinuent doucement. D'abord, elles vous parlent, en sourdine, et peu vous importe leurs paroles, quelqu'inédites soient-elles : votre attention est retenue ailleurs. Puis une note,...
25 novembre 2008

Prémices divers.

Prémices divers.
Le givre fait des paillettes sur les carosseries des voitures, et la mairie, gigantesque paquebot de briques borgne, s'avance en crachant sa fumée crasseuse, par une cheminée cachée, dans le ciel de verre de la nuit matinale. L'hiver est là. Profitons...
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27 novembre 2008

Prémices divers (2).

Prémices divers (2).
Ça remonte, ça remonte ! Et ça n'en finit plus. Comme une explosion de couleurs, un geyser irisé jaillissant au coeur d'une nuit de glace, l'éclosion multiple de lys merveilleux qui se succèdent les uns aux autres, encore et encore, scintillants, rayonnants,...
26 septembre 2008

Encore un de ces jours atroces.

Encore un de ces jours atroces.
Encore un de ces jours atroces, où je voudrais être ailleurs, et surtout hors de moi, loin de moi.Encore un de ces jours atroces, où tout est si lourd, où même le beau temps me ferait pleurer.Encore un de ces jours atroces que j'aurais voulu passer à...
17 juillet 2008

Décousez, décousez-moi. .II.

Décousez, décousez-moi. .II.
Lili veut pas changer son aiguillée de fil avant la fin de l'ourlet. Lili pense que les soucis, c'est comme la toux.Parfois, ça cache une grosse pneumonie. Là, il faut conseils médicaux, cure intensive et traitement de cheval.Parfois, c'est juste une...
14 août 2008

Dans le train. (1)

Dans le train. (1)
Voilà. Nous quittons Clermont Ferrand et les Puys...Pourquoi cette soudaine tristesse ? Dès que je perds de vue ces dômes, ces hauteurs rassurantes, mon coeur se déchire doucement. Je ne saurai expliquer. D'où vient la paix que j'ai ressenti à l'ombre...
10 juin 2008

Les drôles.

Les drôles.
"Une cinquantaine de jeunes occupaient la large ruelle. Moyenne d'âge en termes de longévité : à peu près onze ans. Moyenne d'âge en termes de cynisme et de méchanceté pure : à peu près cent soixante-trois." Terry Pratchett, Va-t-en-guerre (Jingo), traduit...
16 juin 2008

L'apprivoiser.

L'apprivoiser.
Mon esprit, sans cesse, me file entre les doigts. Je voudrais, là, le fixer, l'épingler, pour pouvoir l'observer. L'attacher, le coincer, pour pouvoir le mater. Qu'il se tienne, obéisse, et cesse de m'échapper. Car sans cesse il se cabre, ou bien se recroqueville,...
27 juin 2008

Frères.

Frères.
Dans le bus. Deux jeunes noirs. Un grand, une quinzaine d'années. Un plus jeune, huit-neuf ans. Ils sont frères. Ils se ressemblent beaucoup. Deux jeunes hommes. Ils ont le visage dur, le regard sombre. Le grand s'assied près de la fenêtre. Je ne les...
12 novembre 2013

Jour de brune.

Jour de brune.
Jour de brume et de bruine. Tout semble flotter dans le gris. Le gris cotonneux. Tout s'étouffe et résonne à la fois. Dans le lointain, les spectres évoluent, et leurs contours tantôt s'affirment, tantôt s'effacent. Ces sombres silhouettes. Les couleurs...
11 octobre 2013

Adele.

Adele.
Écrire tous les jours. Écrire pour poser, déposer, les émotions du jour, les incroyables nouvelles... Sueño, ma Sueño... Je n'avais pas réalisé comme tu étais près de la mort, je n'avais pas réalisé qu'elle était si réelle, justement. Comme chaque projet...
14 août 2008

Dans le train. (2)

Dans le train. (2)
Rien ne motive mon départ d'ici, et rien ne me motive à rester. Je n'aspire à rien, là est le trouble. Sauf peut-être au voyage permanent, au défilé perpétuel de changeants paysages ; le soleil descendant qui caresse les vignes, les gigantesques courbes...
14 mars 2009

Bonjour.

Écrire, juste écrire, user du clavier comme de celui d'un piano. Au moins, celui-là, je sais en jouer un peu. Se dégourdir les neurones le temps de quelques phrases, en attendant que les heures passent, en espérant que tout ira bien, pour le mieux, pour...
1 septembre 2009

Mots

Comment chasser ce qui retient la plume quand nous arrivons à l'âge adulte ? La conscience harassante que tout mot déposé sur la feuille sera lu et jugé, que des parties de nous seront étendues là sur le papier, aux yeux indiscrets d'importuns décortiqueurs,...
4 novembre 2009

Comment s'en sortir ?

Désabusée. C'était le mot. Désabusée. Elle attendait depuis longtemps et en avait maintenant assez. Allongée sur le dos, genoux repliés, mains sous la tête, elle contemplait le plafond. Il n'y avait rien à y voir, à vrai dire. Un plafond tout à fait banal,...
28 septembre 2009

Pèse-Nerfs.

*** La poésie d'Artaud ne se lit ni ne se comprend, elle se ressent. Il faut saisir chaque segment, fermer les yeux et toucher du plat de l'âme, du creux de la gorge, du dos de l'oreille les moindres syllabes et leurs implications. La "douleur entière"...
28 septembre 2009

"Il n'y a plus que les abîmes volumineux..."

Antonin Artaud, le Pèse-Nerfs "Je n’ai visé qu’à l’horlogerie de l’âme, je n’ai transcrit que la douleur d’un ajustement avorté. Je suis un abîme complet. Ceux qui me croyaient capable d’une douleur entière, d’une belle douleur, d’angoisses remplies et...
14 décembre 2009

"N'importe quoi... parce que la nuit est un autre monde..."

"N'importe quoi... Écrire n'importe quoi est peut-être le meilleur moyen d'aborder les sujets qui comptent, d'aller au plus profond par le chemin le plus court. On dira tout uniment ce qui passe par la tête, au gré du souvenir. La mémoire nous livre tout...
25 février 2010

Les carpes du jour.

C'est tout simplement impossible. Il ne peut pas être mort, vivant il y a quelques semaines, et mort aujourd'hui. Et dans ma tête, mort une seconde sur deux. Je réalise encore, toutes les trente-cinq secondes. « Ton papa est mort. Tu n'as plus de papa....
12 mai 2010

Francis ou la vie réelle.

Francis se réveille, s'extirpe de son lit en grognant et en toussant, les yeux collés. Il glisse ses pieds dans ses savates en côtes de velours camel, qu'il traîne jusqu'à la salle de bain. La bouche pâteuse, il se penche pour mettre ses gencives à portée...
16 juillet 2008

85.4

Il y a ce corps, trop grand, trop gros, encombrant et gauche, auquel l'esprit ne s'adapte pas. Ce corps grossier de femme des champs, que peut-il contenir de fin et de subtil ? Comment peut-il traduire le mystère qui pourtant y siège ? Et ces traits,...
1 juillet 2010

Libertinante.

Je ne sais si je vais supporter bien longtempsQue mon ventre se serre, étreignant le néant.Il me faudra encore éprouver l'adversaire,En embrassant le vent, frôlant des courants d'air. Mon regard dans le vôtre, profitant de l'ivresse,Avec un peu d'audace,...
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