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Par la fenêtre, dehors et dedans.
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5 juillet 2010

Noctambule, 1.

Ecrire en bleu, quand il fait nuit,Sur un banc proche place d'Italie.Le vent se perche aux luminaires,et dans les branches, il joue son air.Ne pas être trop à cheval,Ni sens, ni force, les mots s'étalent...Des lumières vives, un ciel d'opalequi découvre...
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8 juillet 2010

Noctambule, 2.

Ecrire en vers, place d'Italieoù il fait toujours autant nuit.Seule sur mon banc, comme deux autres,j'écoute le vent, mon âme se vautre...Les lumières tournent sur mon profil,Les phares, l'alcool, je perds le fil.J'attends, encore, que l'on me prenne.Le...
27 novembre 2012

BLUE JACKET.

Il est là, à côté. Il s'accroche, comme tout le monde. Le bus est bondé, et le bus tangue. Lui, il est là. Grand. Mince à maigre. Nez fin, en bec d'aigle. Châtain et mat. Le caucasien bronzé.le regard perçant, ses yeux noirs. Rasé de près, mais ce matin....
24 juin 2008

La sucette.

Dans le bus, un homme. Dégarni. Un peu avachi. Trente-cinq, quarante ans. Il porte un t-shirt blanc à côtes. Il a l'attitude qu'ont les corps d'adulte pas assez remplis et mal apprivoisés par leur esprit d'enfant. Il mange une sucette rose-chair, en forme...
30 juin 2010

Et le ciel à travers les feuilles...

Sourire aux gens dans les voitures,Discuter avec un passant,Regarder les feuilles sur le ciel, et le ciel à travers les feuilles.Compter ses doigts et leurs phallanges,Imaginer des galaxies,Marcher très vite de l'ombre à l'ombre,Passer un doigt dans la...
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3 avril 2013

Procrastination for ever.

Je devrais travailler. Je n'arrive pas à me concentrer. Bien sûr, comme d'habitude dans ce genre de situation, j'aimerais mieux écrire une chanson, glander devant la télé, chanter, danser, écrire une histoire, arranger le jardin, même faire la vaisselle......
23 juin 2010

Ou peut-être l'inverse.

Il y a des jours comme ça ou le réveil n'est pas assez brusque. Des heures peu certaines, où il s'étire avec hésitation, entre les rêves filés et le lever nécessaire. Le sommeil s'étiole, ses fibres sont doucement et irrévocablement avalés dans une spirale...
25 juin 2010

Suspensions.

Pardonne ses maladresses, ses mots sous deux mille volts, ses réactions de midinette effarée... La période est étrange. Survoltée, oui. C'est là qu'elle se suspend. Arrêtons-nous, veux-tu, sentons tourbilloner la pleine lune dans nos veines... - Nocturnes...
23 juillet 2010

La paix, la vie.

Eu le besoin de quitter cette ambiance morbide - ou bien c'est moi, qui la porte ?En ai eu assez, des paroles de mort, de maladie, de solitude et de fleurs sèches, de roses fripées et craquelées. Ici, c'est calme. Le clapotis, très léger, d'une eau stagnante,...
13 novembre 2013

Dors.

Je cherche, cherche le sommeil, et ne le trouve pas. La culture gêne et râle. J'attends demain. Arrive, vite, toi et ta guitare, que je te joue jusqu'à la fin du jour. Écrire sans penser à écrire ce que l'on pense, c'est penser sans crier ces pensées...
2 mars 2015

La nuit.

La nuit. La nuit est à moi. Pas le temps de dormir. Pas de temps pour dormir. Pas de temps à perdre. Allongée, les yeux clos, tout tourbillonne et explose en galaxies d'idées et d'actes à réaliser. Mon corps me hurle de me lever, mes paupières sont lourdes,...
18 mars 2010

Le corbeau et l'amère.

Le corbeau et l'amère.
... Il était un corbeauperdu au bord de l'eauet qui suivait la rive.Tant et si bien qu'arrivela vaste étendue floueet tout l'or en-dessous."C'en est trop ! se dit-ilSi je ne trouve une îleje m'épuiserai tôt,j'y laisserai mes os,mon bec, pour sûr, mes...
21 novembre 2008

Jalouse.

Je suis jalouse de la terre entière quand je pense à tous ces gens fabuleux, adorables, que je ne rencontrerai jamais, ou, pire, que je ne ferai qu'effleurer de la conscience. Et tous ceux-là, dont jamais je ne partagerai l'amitié intime ! Mes amis sont...
2 février 2009

Neige.

La neige nous met la sourdine. Coton, coton, coton là-haut. L'encéphale enroulé dans la couette.
24 mai 2011

=^.^=

Je m'étais endormie dans un amour enfoui Qui m'a offert un songe. Et il m'a réveillée : J'ouvre les yeux sur toi... le rêve se poursuit Dans nos regards surpris, nos mains émerveillées.
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