Le pull-over.
Il est de ces musiques qui ne vous adoptent pas tout de suite. Elles s'insinuent doucement. D'abord, elles vous parlent, en sourdine, et peu vous importe leurs paroles, quelqu'inédites soient-elles : votre attention est retenue ailleurs. Puis une note, un élan, vous chavire quelques secondes. Un sourire. On glisse.
On oublie, elles passent. Puis vous les faites revenir, et soudain, alors que vous ne les écoutâtes jamais en face, elles vous sont familières. Elles sont cette douce bulle où vous avez déjà vécu sans vous en souvenir vraiment. Mais maintenant, vous en détaillez - et comme elles vous exaltent ! - toutes les harmonies, tous les reliefs irisés. Et tout est si délicieusement vôtre, et ce que vous aimez ! Voilà que vous vous y blotissez, comme dans les bras d'un ami, caressant du bout des doigts, et une à une, les mailles de son pull-over.
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