14 août 2008
Dans le train. (1)
Voilà. Nous quittons Clermont Ferrand et les Puys...
Pourquoi cette soudaine tristesse ?
Dès que je perds de vue ces dômes, ces hauteurs rassurantes,
mon coeur se déchire doucement.
Je ne saurai expliquer.
D'où vient la paix que j'ai ressenti à l'ombre de ces immensités ?
Est-ce d'avoir les yeux noyés de beauté, l'impression d'être au sein de la terre ?
J'aime ce pays tout en recoins et en grandeurs, et sa nature secrète et généreuse...
Cette Auvergne, c'est une autre Bretagne, pour moi.
C'est le même arrachement quand je quitte ses flancs,
cette même envie insubmersible d'y revenir, comme à un doux passage obligé, conditionnant mon bien-être.
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