Adele.
Écrire tous les jours. Écrire pour poser, déposer, les émotions du jour, les incroyables nouvelles... Sueño, ma Sueño... Je n'avais pas réalisé comme tu étais près de la mort, je n'avais pas réalisé qu'elle était si réelle, justement. Comme chaque projet se drape d'un "peut-être pas", comme chaque objet est envisagé dans les mains de ceux à qui tu le laisses, comme chaque instant s'enroule de "peut-être plus". Mais comme ton front porte les "ce n'est pas aujourd'hui !" et les "après tout, on ne sait jamais...!" !
Et avancer. Chaussée de réalisme, vêtue de la lucidité que les feints espoirs ne dissimulent pas. d'élans en coups de blues, simple et calme. Sans exclamations, sans lamentations.
Forte de la conscience d'une fragilité légitime et effarée par tant de vérité. C'est incroyable, comme tu vis. C'est incroyable, de toucher du doigt cette calme angoisse et cet appétit sincère. Car après tout, "on ne sait jamais"... et "ça n'est pas aujourd'hui"...
Mon front se plisse, mes yeux s'écarquillent et mon coeur se soulève. Ce vide ! Ce vide, tout près, et la densité d'une vie "normale", avant !
L'angoisse des heures qui précèderont la nuit... la fébrilité, cette nausée immense... Le corps, cet imbécile !