Ou peut-être l'inverse.
Il y a des jours comme ça ou le réveil n'est pas assez brusque. Des heures peu certaines, où il s'étire avec hésitation, entre les rêves filés et le lever nécessaire. Le sommeil s'étiole, ses fibres sont doucement et irrévocablement avalés dans une spirale aspirante. Sa consistance se gâche : le corps veut dormir, l'esprit s'agiter. Ou peut-être l'inverse. Ou peut-être est-ce réparti de façon plus ou moins équitable. Le rêve, dans ces minutes, voudrait être vécu physiquement. Et la frustration nous jette dans une torpeur qui nous englue, là, entre les draps. Non vraiment, il est des réveils qui ne vous rendent ni tout à fait euphorique, ni tout à fait morne. Et on ne sait pas si on les préfère, ou si on les hait.
Bonne journée.