8 juillet 2010
Noctambule, 2.
Ecrire en vers, place d'Italie
où il fait toujours autant nuit.
Seule sur mon banc, comme deux autres,
j'écoute le vent, mon âme se vautre...
Les lumières tournent sur mon profil,
Les phares, l'alcool, je perds le fil.
J'attends, encore, que l'on me prenne.
Le temps se donne bien de la peine !
Monsieur, dommage, ne sourit pas,
et moi, j'attends je ne sais quoi.
- bien sûr, toi, là-bas, viens me voir !
C'est con, d'attendre seul dans le noir...
Publicité
Publicité
Commentaires